Bloemlezing - Anthologie en Français - Extrait du livre: 
Weverberg, Jij goudgepunte lans, beschouwingen over de Franse erotische poëzie 
uit de zestiende en zeventiende eeuw
, Vertaling van de priapeeën door Ernst van Altena, 
1967, De Bezige Bij, Amsterdam

Pierre de Ronsard (1524-1585)

Lance au bout d'or, qui sais et poindre et oindre
Je te salue, ô vermeillette fante
Le pet qui ne peut sortir

Olivier de Magny (± 1530-1561)

Anne, je vous supplie, à baiser aprennez

Estienne Jodelle (1532-1573)

Touche de main mignonne, fretillarde
Douce lancette à la couleur vermeille
Pour estre extrement esfrontée Putain

Jean-Antoine de Baïf (1532-1589)

Michel le Roux aime Pernelle
Je n'aime ny la pucelle

Pierre de Bourdeille, Seigneur de Brantôme (1535-1614)

Estourneau, je ne puis aimer une pucelle

Amadis Jamyn (1538-1585)

Pour estre divine et humaine 

François de Malherbe (1555-1628)

Multipliez le monde en vostre accouplement
C'est un étrange cas qu'en ce monde qui passe
J'avois passé 15 ans, les premiers de ma vie
Sytost que le sommeil, au matin, m'a quitté

Le Sieur de Sigogne (± 1560-1611)

Je ris de ces frais amoureux

Pierre Motin (1566-1610)

Pourquoi me dites-vous, quand je suis en humeur
Vous voulez, dites-vous, estre religieuse
Je n'eusse pas pensé que vous eussiez foutu
Mais à quoi sert tant de finesse
Hé bien ! L'on dit que je vous fous?

Mathurin Régnier (1573-1613)

Femmes, qui aimez mieux le foutre que le pain
Lizette, à qui l'on faisoit tort

Le président Maynard (1582-1646)

Sache, Lecteur, que je me pique 
Sans foutre la vie est amere
Cessés, Paulette, de nous dire
Tiendrés vous jusques à demain
Margot, me voici Vit en main
Que sert-il d'user de remise?
Ta froideur, ton petit rabat
La plus verte de nos saisons
Ne parlons point de mariage
Jeanne, dont les yeux m'ont vaincu
Filles, vous choqués le bon sens
Voies, Charlot, comme après vous
Ton front se ride et sa couleur se plombe
N'ois-je pas dire à la Censure 
II n'est homme en l'Univers
L'autre jour, je vis dans un temple 
Sous la pierre de ce tombeau

Jean Auvray (± 1583-na 1624)

Une Dame tançoit sa Servante, accusée

Théophile de Viau (1590-1626)

Approche, approche, ma dryade ! 
Mes couilles, quand mon vit se dresse

Denis Sanguin de Saint-Pavin (1595-1670)

Fous seurement, c'est la leçon 
Caliste, propre et bien frisée
Cher Tircis, tu tiens bonne table
Je vis un jour, dans l'Ile fortunée

Guillaume Colletet (1598-1659)

Lors que sur ton lict, à mon aise
Doux est le front de ma belle maistresse

Le chanoine Maucroix (1619-1708)

Faut il me demander pourquoy 
Je ne puis plus bander le jour

Jean de la Fontaine (1621-1695)

Aimons, Foutons, ce sont plaisirs 

Claude Le Petit (± 1638-1662)

Courtisanes d'honneur, putains spirituelles

Le Sieur Berthelot (?— ± 1623)

Depuis que Madelon m'a veu 
Quand Polidon fringua la dame putassiere 
J'advisé l'autre jour, auprès d'une lumière

Le Sieur de la Porte (environ 1622)

Puisque mon cœur brusle des flâmes

Poè(é)te(sse) inconnu(e)

Ah toy, Déesse, qui as soin