Depuis
que ce m'est plus commode
De baiser
en gamin, j'adore
Cette
manière et l'aime encore
Plus
quand j'applique la méthode
Qui
consiste à mettre mes mains
Bien fort
sur ton bon gros cul frais,
Chatouille
un peu conçue exprès,
Pour
mieux entrer dans tes chemins.
Alors ma
queue est en ribote
De ce
con, qui, de fait, la baise,
Et de ce
ventre qui lui pèse
D'un
poids salop - et ça clapote,
Et les tétons
de déborder
De la
chemise lentement
Et de
danser indolemment,
Et de mes
yeux comme bander,
Tandis
que les tiens, d'une vache,
Tels
ceux-là des Junons antiques.
Leur
fichent des regards obliques,
Profonds
comme des coups de hache,
Si que je
suis magnétisé
Et que
mon cabochon d'en bas,
Non
toutefois sans quels combats?
Se rend
tout à fait médusé.
Et je
jouis et je décharge
Dans ce
vrai cauchemar de viande
A la fois
friande et gourmande
Et tour
à tour étroite et large,
Et qui
remonte et redescend
Et
rebondit sur mes roustons
En sauts
où mon vit à tâtons
Pris d'un
vertige incandescent
Parmi des
foutres et des mouilles
Meurt,
puis revit, puis meurt encore,
Revit,
remeurt, revit encore
Par tout
ce foutre et que de mouilles!
Cependant
que mes doigts, non sans
Te faire
un tas de postillons,
Légers
comme des papillons
Mais
profondément caressants
Et que
mes paumes de tes fesses
Froides
modérément tout juste
Remontent
lento vers le buste
Tiède
sous leurs chaudes caresses.
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