Nous avons récolté plus d’un millier de dessins dans les écoles irakiennes. Jamais je n’oublierai les visages des enfants irakiens. Tout empreints de joie et d’espoir, mais ne sachant pas ce qui les attend. Car c’est tout bonnement irréel. Nous nous trouvons actuellement dans un pays sur lequel, d’ici quelques jours, on va larguer pour une centaine de milliards de dollars de bombes. Dans les dizaines de classes que nous avons visitées, on nous a assuré que les cours se poursuivraient également tout au long de la guerre. Par conséquent, nous aussi, nous poursuivrons nos actions, ai-je décidé. Nous reviendrons.

Oui, peut-être bien, nous sommes « trop » humains. Car nous faisons nôtres les émotions des gens, alors que certains, ne cessent de bêler à propos du « dictateur » Saddam Hussein. Pourtant, un dictateur, n’est-ce pas quelqu’un qui foule aux pieds par la violence les intérêts de la population ? Mais là où cela devient bizarre, c’est lorsque, dans tout ce baratin autour de Saddam Hussein, on ne fait pas une seule fois état de la souffrance humaine que cette guerre va engendrer. Elle est restée où, toute cette sollicitude à l’égard des gens ?

Les participants à l’International Peace Race Bagdad 200
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Pas d’argent pour la guerre en Irak ou ailleurs .
Plus d’argent pour l’enseignement et le bien-être des enfants