Admire la
brèche moirée
Et le ton
rose-blanc qu'y met
La trace
encore de mon entrée
Au
paradis de Mahomet.
Vois,
avec un plaisir d'artiste,
O mon
vieux regard fatigué
D'ordinaire
à bon droit si triste,
Ce
spectacle opulent et gai,
Dans un
mol écrin de peluche
Noire aux
reflets de cuivre roux
Qui
serpente comme une ruche,
D'un
bijou, le dieu des bijoux,
Palpitant
de sève et de vie
Et vers
l'extase de l'amant
Essorant
la senteur ravie,
On dirait
à chaque élément.
Surtout
contemple, et puis respire
Et
finalement baise encor
Et
toujours la gemme en délire,
Le rubis
qui rit, fleur du for
Intérieurs,
tout petit frère
Epris de
l'autre et le baisant
Aussi
souvent qu'il peut le faire,
Comme lui
soufflant à présent...
Mais
repose-toi, car tu flambes.
Aussi,
lui, comment s'apaiser,
Cuisses
et ventre, seins et jambes
Qui ne
cessez de l'embrasser?
Hélas!
voici que son ivresse
Me gagne
et s'en vient embrasser
Toute ma
chair qui se redresse...
Allons,
c'est à recommencer!
|