Paul Verlaine - Oeuvres Libres |
Hombres 15/15 |
Sonnet du trou de cul |
Obscur et froncé comme un œillet
violet Il respire, humblement tapi parmi la mousse, Humide encor d'amour qui suit la pente douce Des fesses blanches jusqu'au bord de son ourlet. Des filaments pareils à des larmes de lait Ont pleuré, sous l'autan cruel qui les repousse, A travers de petits cailloux de marne rousse, Pour s'en aller où la pente les appelait. Ma bouche s'accouple souvent à sa ventouse Mon âme, du coït matériel jalouse, En fit son larmier fauve et son nid de sanglots. C'est l'olive pâmée et la flûte
câline |
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